Devenir freelance en France : Le guide complet 2025

Logo étoile Moodentrepreneurs Lucile Marrone

Tu souhaites devenir freelance, mais tu ne sais pas par où commencer ? Ce guide pour se lancer va t’aider à y voir plus clair !

Ensemble, on va passer le sujet de fond en comble : qu’est ce que le freelancing, qui peut le devenir, les statuts existant en freelance, les démarches de créations, et comment trouver ses premiers clients et gérer son activité professionnelle au quotidien.

Je te partage tous mes conseils experte mais aussi toutes mes ressources pour ta future activité.

Si tu ne me connais pas encore, moi c’est Lucile, je suis consultante pour freelances depuis plus de cinq ans ! Mon métier consiste à t’accompagner pour te donner les bases d’une stratégie durable pour ton activité avec notament la Roadmap, cet outil magique qui te permet de structurer tes débuts en 60 jours et dont on parlera à la fin ! 🎉

Qu’est-ce qu’un freelance ?

Définition et types de freelance

Freelance est un terme anglais qui peut-être défini comme quelqu’un d’indépendant dans sa profession et qui n’a pas de contrat de longue durée avec un employeur particulier. En français, tu peux traduire ça comme « travailleur indépendant ».

C’est donc quelqu’un qui travaille seul et qui n’a pas de salariés. Il est seul au pilotage de son activité. Cela peut-être définitif ou une première étape dans le développement d’une TPE/PME.

Différences entre freelance et salarié

Beaucoup de personnes opposent très souvent le salariat et le freelancing, ou plus largement l’entrepreneuriat. Mais laisse-moi te dire que c’est une erreur.

Ce sont en réalité deux formes de travail totalement différentes et certains vont préférer l’une ou l’autre car ce sera plus adapté à eux.

On le rappelle ici, mais devenir freelance n’est pas mieux qu’être employé, ou inversement. Ce sont juste des choix que tu fais en fonction de la manière dont tu souhaites travailler. 

Évidemment, la différence notable entre le salariat et le freelancing est ta posture : en tant qu’employé, tu fais partie d’une entité dont tu dépends et qui te guide en échange de ta force de travail.

En tant qu’indépendant freelance, tu es seul aux manettes et tu dois donc gérer ta structure et prendre toutes les décisions pour celle-ci : de la plus infime à la plus décisive et stratégique.

Exemples de métiers freelance

Aujourd’hui, il y a énormément de métiers pour travailler en freelance, mais voici quelques exemples existants pour une activité en freelance :

  • Consultante com’
  • Web
  • Développement
  • Wedding planner
  • Ingénierie
  • Rédaction
  • Artiste
  • Traducteur
  • Data
  • Marketing
  • Analystes
  • Travel planner
  • Assistanat et bras droit
  • Recrutement & RH
  • Consulting, coaching
  • Community manager freelance
  • Relation client
  • Graphisme, illustration
  • Et toute autre prestation de services.

Comme j’aime bien le dire : tout métier qui s’exerce en indépendant où tu vends ton temps et ton jus de cerveau est un métier de freelance.

Pourquoi devenir freelance ?

Quand on lance son activité de freelance, on embarque avec nous un gros sac à dos dans lequel il y a des avantages de devenir freelance et des inconvénients de devenir freelance.

Tu vas le voir, mais c’est un beau mélange : ce qui est un avantage a toujours son pendant.

Ce sac, c’est un peu ton starter pack. Tu vas devoir vivre avec, comme nous tous ! 

Avantages d’être freelance : autonomie, diversité, flexibilité, revenus potentiels…

Difficile d’en donner une liste tellement chacun y trouve les siens en réalité !

Si tu aimes les challenges et la prise de décision, tu vas adorer être indépendant.e ! Comme tu es seul.e aux commandes, tu es libre dans les prises de décision, dans ton organisation, ta gestion, tes process… tu es totalement autonome et c’est une vraie liberté de travailler comme on l’entend.

Un autre point très important dans le freelancing, c’est la diversité des projets et missions : tu as très peu de chances de t’ennuyer, car tu vas toucher à beaucoup de choses. Et puis, si tu commences à t’ennuyer, tu peux faire évoluer ce que tu proposes ou changer ta manière de gérer, processer… c’est donc très enrichissant et stimulant !

Bien entendu, un autre point que beaucoup apprécient : la flexibilité. Tu peux agencer les choses comme tu l’entends, car tu es la seule personne qui gère cette partie-là. Dans le cadre de ton travail, ta flexibilité permet aussi d’être plus créative et stimulée.

Et bien entendu, un dernier point à soulever dans le fait d’être freelance, c’est évidement les revenus potentiels : tu n’as pas de limites de CA, et donc de revenus potentiels. Tout dépendra de tes envies, de ton ambition et bien sûr de ta stratégie qui en découlera derrière.

Inconvénients d’être freelance : instabilité des revenus, solitude, gestion administrative

S’il y a bien une chose à retenir quand on devient freelance c’est qu’il est impossible d’assurer à 100% son revenu à la fin du mois. Tu vas tendre à le lisser au maximum mais être freelance c’est accepter qu’il n’y a aucune manière d’assurer un revenu fixe tous les mois à 100%.

Un inconvénient qui est souvent mal évalué quand on se lance et qui est pourtant une des raisons principales d’échec, c’est la solitude : oui, être seul toute la journée dans son business est un inconvénient. Etre seul dans toutes les décisions de son business empêche de prendre du recul et de voir plus large que son propre prisme. Sur le long terme, c’est très souvent une des raisons qui mène certains freelances à arrêter.

Bien entendu, je ne peux pas parler d’être à son compte en France sans parler de l’inconvénient de la gestion administrative. En réalité c’est surtout que c’est un sujet tabou, qui fait peur. Mais il y a des obligations légales à connaitre en fonction des statuts et ça demande de mettre le nez dedans et de s’y plier, ce qui n’est pas forcément évident pour les phobiques administratifs.

Tu l’auras compris, ces inconvénients sont assez lourds. Mais en réalité c’est aussi ça qui fait qu’on ne peut pas tous être freelance. 

Et oui, le freelancing ce n’est pas fait pour tout le monde ! 

Qui peut devenir freelance ?

On le dit une fois comme ça c’est dit : sauf certains cas particuliers, tout majeur peut devenir freelance. Mais si on passe de la théorie à la pratique, c’est un peu plus complexe que ça.

Conditions pour devenir freelance

Hormis les conditions administrative, il y a selon moi des conditions de savoir être à avoir, ou à vouloir travailler si l’on veut vivre son freelancing sereinement :

 

  • Etre rigoureux : quand on est le seul maitre à bord, on se doit de ne pas se laisser distraire par la machine à laver et respecter ce qui est prévu (avec les clients, dans l’agenda, dans les process…)

 

  • Aimer le cadre : parce que sans cadre on finit enfermer dans son travail. Que ce soit donc un cadre avec ses clients ou un cadre de vie pour distinguer le pro et le perso. Mais retiens bien que lorsqu’on est à son compte, le cadre, c’est la liberté.

 

  • Apprécie bosser en toutes circonstances : il faut être prêt à dégainer son ordinateur un peu de partout, avec plus ou moins de confort.

 

  • Avoir une aversion au risque : parce qu’il vaut mieux savoir tenter des choses et se rater. Les risques sont toujours mesurés, mais il est important de savoir en prendre pour évoluer.

 

  • Être proactif : il ne va pas falloir attendre qu’on te tende la main, mais plutôt savoir essayer des choses, saisir des opportunités, oser prendre des risques.

 

  • Être à l’aise avec les imprévus : il n’y a rien de plus changeant qu’un quotidien de freelance. Si tu n’aimes pas les imprévus, passe ton chemin.

 

  • Être dans l’action : être dans sa tête, c’est très bien, mais l’être trop, c’est dangereux pour ton business. Être freelance, c’est savoir être dans l’action pour avancer en testant et itérant constamment.

 

  • Être dans l’écoute avec les clients : la capacité d’écoute est une force quand on est indépendant.e, car elle nous permet d’améliorer, de se repenser, etc. On est là pour répondre à un besoin client, pas pour étaler ses connaissances.

Peut-on cumuler freelance et emploi salarié ?

C’est tout à fait possible ! Cela va dépendre de plusieurs modalités selon ta situation, mais voici deux points sur lesquels tu dois être vigilant :

  • Ton contrat de travail actuel : tu dois vérifier si ton employeur t’y autorise et cas échéant les modalités de restriction.
  • En parler à ton employeur : il ne faut pas juste lire ton contrat de travail car il y a des domaines où il faut impérativement en parler à ton employeur car ce cumul est limité dans le temps.

Si ce sujet est très important pour toi, tu as un article complet du gouvernement qui t’explique tout.

De mon côté, je profite aussi pour appuyer sur une question sous-jacente très importante : est-il stratégiquement intéressant de cumuler les deux quand on veut devenir freelance à 100% ? 

Parce qu’au delà des obligations légales tu hésites peut-être à te lancer pleinement dans l’activité freelance parce que tu as peur : de ne pas y arriver, de ne pas gagner assez etc… alors tu te dis que tu vas garder les deux car c’est plus sécurisant.

Et je sais de quoi je parle, des personnes dans cette situation, j’en côtoie toutes les semaines.

Là-dessus, la seule chose qu’il faut que tu retiennes, c’est qu’en gardant les deux, tu ne pourras pas donner le meilleur ni sur l’un, ni sur l’autre, car ton énergie ne se gère pas aussi facilement. C’est important d’en avoir conscience dès le départ.

Freelance et chômage : comment ça fonctionne, aides.

Il est possible de cumuler chômage et freelance !

Il y a techniquement 2 manières d’en bénéficier, qui vont t’intéresser suivant ta situation : 

  • ARE : ce sont des indemnités chômage que tu pourras cumuler selon ton statut et ta rémunération. Depuis avril 2025, une loi est venue préciser toutefois que le cumul sera désormais plafonné en matière de durée et ne pourra pas excéder une période correspondant à 60 % de ton reliquat de droits.
  • ARCE : c’est un dispositif qui permet de recevoir une partie de ses allocations sous forme de capital pour financer son projet d’entreprise. C’est un versement en 2 fois de tes indemnités chômage. Depuis avril 2025, le deuxième versement est conditionné à un CDI à temps plein; si tu n’en as pas, tu n’auras pas ton second versement.

 

Pour cet aspect, je t’invite à lire l’article complet de la MicroByFlo, un référent de l’administratif en microentreprise et aussi un de mes partenaires. Tu peux également contacter France Travail pour leur demander plus d’informations.

Quel statut choisir pour ton activité professionnelle ?

C’est souvent une des premières questions qui te vient quand il s’agit de te lancer en freelance : quels sont les statuts pour devenir freelance et leurs avantages.

Mais déjà, je vais être clair sur un point : ce n’est pas la première chose à travailler.

En réalité, ton statut va dépendre de ta stratégie. Entendez par là que la priorité, c’est de vous poser ces questions avant de vous lancer :

  • qui sera ta cible
  • ce que tu vas leur proposer,
  • quel CA tu dois réaliser
  • Quelles sont tes charges.
  • Quels sont tes objectifs.

C’est ces éléments qui vont t’aider à choisir le statut adapté.

Parce que oui : le statut s’adapte à ton business, pas l’inverse.

Les statuts possibles pour les freelances

Je ne vais pas te faire un cours de fiscalité, c’est promis, je vais juste t’expliquer simplement la différence entre ces statuts pour ta création. Bien entendu, chacun a ses spécificités, et c’est important de conseiller des professionnels sur ce sujet avant de foncer tête baissée.

Allez, voyons voir quel statut de freelance pourrait t’intéresser.

 

Le régime de la micro-entreprise 

Aussi appelé auto-entrepreneur, c’est la même chose. La micro-entreprise est un régime et non un statut : il s’agit d’une entreprise individuelle au régime micro-fiscal et micro-social.

Ce régime est très simple : peu d’obligations administratives, peu de compta à faire, tu paies de l’URSSAF uniquement si tu fais du CA, une CFE, et t’es imposé sur ton revenu perso ensuite. C’est simple. 

Tu as juste des plafonds de chiffre d’affaires à ne pas dépasser en fonction de ton activité. Mais je te rassure, en changer et aussi très simple. La micro-entreprise est idéale si tu veux devenir freelance sans prendre de risques dans l’investissement au départ.

 

Entreprise individuelle (EI) 

C’est la grande sœur de la micro-entreprise que l’on a citée juste avant. En fait, c’est sensiblement la même chose, peu de lourdeur administrative pour la création et la gestion, mais tu n’as aucune limite de CA.

Pour cette forme-là tu as le choix d’une imposition à l’impôt sur le revenu ou sur la société.

 

Société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU)

Forme appréciée pour son adaptabilité, elle est idéale si tu souhaites créer une boite avec la volonté par la suite de grossir. Aussi, c’est celle qui t’offrira la meilleure protection sociale professionnelle, elle peut être intéressante si c’est un point important pour toi.

Lors de la création et pour la lourdeur administrative, ça reste la plus contraignante. Les SASU sont aussi compatibles avec la création d’une micro-entreprise.

 

Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL)

C’est la société synonyme de stabilité. Elle offre un cadre stable pour tout type d’activité avec des modalités fiscales et sociales plus intéressantes selon ta situation.

 

Le portage salarial

Devenir freelance en portage salarial, c’est possible. Le portage salarial est une forme hybride entre salariat et entrepreneuriat. Tu réalises les missions en autonomie, mais tu es salarié·e d’une société de portage qui facture à ta place. Elle te reverse un salaire après avoir prélevé ses frais et les cotisations. Elle te permet de bénéficier des avantages et de la sécurité du salariat (URSSAF, assurance-chômage, retraite) tout en gardant ta liberté. Choisir le portage salarial est une solution pour ceux qui sont frileux à se lancer.

 

Comparatif des statuts juridiques : infographie et tableau comparatif

Pour t’aider dans ton choix, je te partage cette infographie d’Indy, un partenaire, qui est très bien faite ! Tu peux aussi faire une simulation de ton statut de freelance pour trouver le plus adapté sur le site de l’URSSAF ! Ici, ce sont tous les statuts hors portage salarial, qui est vraiment un choix à part.

Tableau comparatifs des statuts juridiques 

L’infographie pour t’aider à choisir ton statut

P.S. : je t’invite à enregistrer ma page partenaire, c’est une avalanche de réductions pour la vie de freelance ! 

Les démarches pour devenir freelance

Ici, c’est le choix de ton statut qui va conditionner tes obligations légales et les montants à payer. Ici, le cas du portage salarial est donc exclu.

Pour autant, tu crées une entreprise, et tu vas donc passer par 4 étapes essentielles :

 

  • Crée ta structure : cela peut prendre de quelques minutes à quelques mois. Si tu crées une micro entreprise, tu peux le faire seul; sinon, je te recommande vivement de déléguer cette tâche. Des outils comme Indy peuvent s’en charger.

 

  • Choisir une banque : même si ton régime ne t’y oblige pas, ouvrir un compte bancaire pro est un indispensable quand on crée une structure, car ce n’est pas ton argent, c’est celui de ta boite.

 

  • Respecter tes obligations fiscales, juridiques et sociales : tu vas avoir des obligations en fonction de ton statut, mais veille à être bien informé et/ou entouré pour ces sujets : impôts, contrats, fiscalités, droits sociaux, lois en vigueur…

 

  • Souscrire aux bonnes assurances : RC pro, mutuelles, prévoyance, retraite… Ces assurances ne seront peut-être pas obligatoires, mais vivement recommandées pour toutes les entreprises !

 

Ici aussi, je t’invite vivement à découvrir mes partenaires assurances et banques pour faire des économies. Si tu souhaites être accompagnée dans ta comptabilité, tu peux aussi regarder du côté de ma team d’expertes !

Trouver ses premiers clients

Lorsqu’on se lance, une des choses qui peut le plus nous effrayer, c’est de trouver les premières personnes qui vont nous faire confiance. Je te propose de faire le tour de la question ensemble.

Définir sa stratégie business et marketing

Pour les trouver, on doit déjà savoir qui ils sont. La première étape, c’est donc ta stratégie :

  1. Qu’est-ce qu’on veut proposer sur le marché comme compétences ?
  2. À qui on s’adresse
  3. Qu’est-ce qu’on lui propose, quels services ?
  4. Comment on lui propose
  5. À combien on lui vend nos services ?
  6. Combien de personnes je dois avoir pour générer assez de chiffre d’affaires ?
  7. Où trouver ces personnes ?

C’est précisément dans cet ordre-là qu’on travaille les choses, et si tu as besoin, j’ai développé une roadmap complète qui te guide pas à pas en 60 jours.

La stratégie va donc t’aider à mettre en place des actions claires pour trouver tes premiers acheteurs facilement.

D’ailleurs, si tu te demandes combien il t’en faut, c’est totalement dépendant de ta stratégie.

Tu peux faire le choix de bosser avec des gros qui paient sur des missions plus importantes et d’en avoir un ou deux (attention tout de même à en avoir au moins deux pour ne pas être requalifié en salariat déguisé).

Tu peux aussi opter pour l’option avec des plus petits et en avoir beaucoup plus.

Chaque choix a ses avantages et inconvénients :

  • Les gros clients
    • avantages : peu de clients, un CA lissé, moins de gestion
    • Inconvénients : dépendance, risque de problématique de trésorerie si un client part, projets redondants et peu stimulants parfois.
  • Petits clients
    • avantages : diversité des projets, challengeant, plus humain
    • Inconvénients : CA variable, plus de gestion.

Prospecter : en ligne ou en digital, quelles méthodes.

Une fois que tu sauras ce que tu recherches, ce sera beaucoup plus facile de définir une stratégie de prospection. 

En partant de la cible client choisie, tu détermines où elles sont présentes, que ce soit en local près de chez toi ou en digital. Ces espaces où elle est présente, on appelle ça des « canaux ».

Puis, il te suffit de choisir parmi tout ce qui est possible pour la toucher, les canaux que tu souhaites développer.

Quand on démarre, inutile de tout faire. Déjà 3 ou 4, ce sera très bien, avec un peu de digital et un peu de local histoire de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier.

Voici une liste non exhaustive de canaux que tu pourrais développer selon ta cible : 

  • Réseau professionnel local
  • Réseau associatif local
  • Instagram, LinkedIn, Pinterest, TikTok 
  • Site web avec une stratégie SEO.
  • Publicité META ou Google
  • Réseau partenaires freelances
  • Collectifs de freelances
  • Plateformes type Malt, Fiverr

Gérer son activité freelance

Se lancer en freelance, c’est monter une boite, avec toute la responsabilité qui va avec. Tu vas donc apprendre aussi une casquette de gestionnaire qui, tu vas le voir, prendra une place très importante !

Le secret pour durer, c’est vraiment de piloter son entreprise. Pour ça, on va voir les 3 points essentiels à ce sujet, que tu retrouveras bien entendu en travail dans la Roadmap.

Ici aussi, j’exclus le cas du portage salarial qui, pour certaines étapes, fera les choses à ta place.

Gestion du temps et organisation

Être freelance, c’est bien souvent se mettre à travailler seul.e à la maison. C’est pour beaucoup la porte ouverte au papillonnage et à la procrastination. 

Je te l’ai dit plus haut, mais en freelance, le cadre, c’est la liberté ! 

Pour bien s’organiser, il va donc falloir apprendre à : 

  • Structurer le travail avec les clients, les process pour gérer son temps.
  • Se caler du temps pour développer son entreprise.
  • S’organiser avec un agenda clair qui nous guide chaque semaine. 
  • Planifier ses objectifs pour avoir des caps à suivre sur le moyen terme

Bien entendu, il existe une tonne d’outils pour tout ça. Je pense notamment à : 

  • Des outils pour tracker son temps et pouvoir analyser tout ça, comme Clokify.
  • Des outils de réservation d’agenda automatisés comme Zcal.
  • Des agendas en ligne comme Google Agenda.
  • Des outils de gestion de projet pour piloter toute son activité comme Notion.

D’ailleurs, j’ai créé une mallette gratuite avec +100 outils pour ta vie de freelances regroupés par catégorie. Ça te permettra de découvrir tes compagnons de route pour te lancer simplement.

Facturation et gestion administrative

Évidemment, on ne peut pas parler de gestion sans parler administratif. 

Ici aussi, la lourdeur administrative va dépendre totalement de ton statut juridique. 

De mon côté, ce que je te recommande est simple : si tu es en microentreprise, tu peux gérer toi-même. Au-delà, demande à des experts de confiance de t’aider à gérer (tu n’es pas obligé d’avoir un expert-comptable mais je te le recommande vivement). 

Quoi qu’il en soit, il y a des outils pour t’aider au quotidien à faire tes factures tout en étant certain.e de respecter les obligations légales. 

Je te recommande mes partenaires en qui j’ai pleinement confiance : 

Tarification et gestion des finances 

Pour bien gérer son activité professionnelle, c’est important de fixer son taux journalier moyen (TJM) en tant que freelance. C’est notre tarif de référence pour une journée de travail, c’est donc notre guide de facturation si tu veux.

Depuis plus de 5 ans, le TJM minimum avec lequel j’ai pu travailler avec des clients est de 350 euros par jour, au maximum 1100 euros. Et je sais qu’il est possible de facturer bien plus. Je te partage ça pour que tu comprennes une chose simple : un TJM, c’est pas une recette magique, mais bien un travail de fond.

Dans la roadmap, je te propose une méthode simple :

  1. Définir tout ton temps de travail.
  2. Définir tes plages horaires de travail, ton temps hebdo.
  3. Estimer le temps que tu vas passer chaque mois pour les clients et pour ton business.
  4. Estimer la rémunération que tu souhaites.
  5. En déduire le chiffre d’affaires que ça va devoir représenter avec un taux de charge qui correspond à l’ensemble de tes charges.
  6. Diviser ce CA par le nombre de jours mensuel pour les clients.

Cette méthode est aujourd’hui la plus simple pour définir son premier TJM au début de ton activité.

Au-delà de ton TJM et CA mensuel, pour te lancer, il est important de réaliser un prévisionnel financier de ton activité qui va te permettre de déterminer également toutes les charges à prévoir dans ton entreprise et de réaliser à la suite un plan de trésorerie pour vérifier l’équilibre clair entre les entrées et les sorties.

Bien entendu, suivant ton statut juridique, il faudra aller plus loin avec un bilan complet. Là-dessus, je te recommande de te faire accompagner.

Découvre la Roadmap : ton parcours complet pour devenir freelance en 60 jours.

La roadmap est là pour les bébés freelances qui veulent un cadre clair pour structurer leur entreprise. Ensemble, on se donne 60 jours où l’on va poser toutes les bases de ton activité de freelance. Tu peux la travailler en toute autonomie ou on peut la réaliser en DUO pour que je te coache ! 

On y voit tout ce dont cet article vient de parler afin d’aborder et valider tous les sujets !

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *